L’ancien président sénégalais Macky Sall a catégoriquement rejeté les accusations portées par le Premier ministre Ousmane Sonko concernant une prétendue falsification des finances publiques. Interrogé par Jeune Afrique, il a dénoncé une manœuvre politique qui a pour seul but de ternir son image.
« Ces accusations sont infondées et relèvent d’un calcul politicien. Nos finances ont toujours été gérées en toute transparence, avec une validation annuelle par la Cour des comptes. Remettre en cause ce travail après coup est absurde. Cela ne tient pas la route », a affirmé Macky Sall depuis l’Afrique du Sud, où il participait au lancement de « La déclaration du Cap », une initiative dédiée à l’allégement de la dette des pays africains.
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Macky Sall a également souligné l’impossibilité de masquer certaines données financières, notamment celles relatives à la dette extérieure. Selon lui, les mécanismes en place garantissent une traçabilité rigoureuse. « Les dettes multilatérales et bilatérales sont surveillées et validées par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Il est techniquement impossible de les manipuler », a-t-il précisé.
Ces déclarations interviennent dans un contexte politique tendu au Sénégal, marqué par des affrontements verbaux entre acteurs politiques. Ousmane Sonko, actuel Premier ministre, avait récemment mis en cause la gestion des finances publiques sous le mandat de Macky Sall, évoquant une opacité dans les transactions financières.
En réponse, l’ancien président appelle à un débat basé sur des faits et des preuves, plutôt que sur des affirmations non étayées. « Il est essentiel de préserver la crédibilité des institutions et de maintenir la confiance des partenaires internationaux », a-t-il conclu.
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