En réponse à la victoire de l’extrême droite lors des élections européennes, Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale. Cette décision est perçue comme un coup de poker qui pourrait se retourner contre le camp du président de la République.
La presse française qualifie cette décision de « séisme », de « coup de tonnerre » ou encore de « pari fou ». Il s’agit de la sixième fois dans l’histoire de la Ve République que l’arme de la dissolution de l’Assemblée nationale est utilisée, conformément à l’article 12 de la Constitution. Cependant, cette stratégie est à double tranchant. Le politologue Jean Petaux analyse cette décision comme un risque pris par Emmanuel Macron, qui laisse les Français juges d’une situation politique inédite.
Roselyne Febvre, cheffe du service politique de France 24, la qualifie de décision courageuse mais potentiellement lourde de conséquences. Elle évoque également une posture gaullienne, soulignant le panache de cette démarche.
La dissolution de l’Assemblée nationale est une décision qui suscite de nombreuses interrogations et qui soulève des enjeux importants. L’avenir politique de la France et les conséquences de cette décision seront scrutés de près par les observateurs et les français.
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