Le gouvernement israélien a réagi fermement aux mandats d’arrêt émis ce jeudi 21 novembre 2024 par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre du Premier ministre Benjamin Netanyahu, de l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, et de Mohammed Deif, leader de la branche armée du Hamas.
Selon Gideon Saar, ministre israélien des Affaires étrangères, cette décision de la CPI est « absurde ». A l’en croire, la CPI a perdu toute légitimité en prenant cette décision qu’il qualifie de « jour noir pour la CPI ».
Sur X (anciennement Twitter), il a accusé le tribunal de La Haye d’agir comme un « jouet politique » aux mains des éléments les plus extrêmes, menaçant la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient.
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Rappelons que les mandats d’arrêt ont été émis après des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité liés aux événements survenus dans la bande de Gaza depuis octobre 2023, et visent en particulier Netanyahu et Gallant.
Pour sa part, Benjamin Netanyahu, a réagi en qualifiant la décision de la CPI d’« antisémite ». Il a comparé la situation à un nouveau « procès Dreyfus ».
Toutefois, Benjamin Netanyahu a insisté sur le fait qu’il ne « cédera pas à la pression » tant que les objectifs de guerre d’Israël ne seront pas atteints.
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