Hamideh Zarei, militante des droits humains et ancienne prisonnière politique, a été condamnée à 178 coups de fouet et 18 mois de prison par les autorités iraniennes. Cette décision est intervenue après son arrestation pour avoir refusé de porter le hijab obligatoire, en février 2025.
Étudiante en master à l’université de Téhéran, Hamideh Zarei avait déjà passé 29 jours en détention à la prison centrale de Rasht avant d’être libérée sous caution le 3 mars 2025. Cependant, cette libération a été de courte durée. Elle a rapidement été visée par de nouvelles accusations qui ont conduit à cette lourde condamnation.
Selon le verdict, Hamideh Zarei a écopé de 9 mois de prison et 74 coups de fouet pour avoir perturbé l’ordre public, une peine identique pour avoir résisté aux forces de l’ordre, et 74 autres coups de fouet pour insulte à un agent. Elle a également été condamnée à 30 coups de fouet supplémentaires pour des blessures supposément infligées à un agent.
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Par ailleurs, il a été rapporté que durant sa détention, Hamideh Zarei aurait été victime de violences physiques de la part de deux agents de l’unité de protection du bureau du procureur de Rasht. L’organisation Hengaw pour les droits de l’homme a indiqué que ces agressions lui ont causé des blessures au poignet et de graves contusions.
Rappelons que Hamideh Zarei n’est pas une inconnue dans les cercles militants en Iran. Ses ennuis avec les autorités remontent à 2022, lorsque le mouvement de contestation contre le port obligatoire du hijab a gagné en intensité à travers le pays.
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