Le décès tragique d’une jeune infirmière en poste dans le centre de santé communautaire de l’arrondissement de Daagbé, une ville de la commune d’Ifangni n’a pas encore livré tous ses secrets.
La victime, Mathilde Yabô Midodjinou, serait-elle arrachée précocement à l’affection de ses parents ? Rien n’est moins sûr, selon le film, des circonstances ayant précédé l’annonce de son décès par l’un de ses collègues masculins, également en poste dans le même service.
En effet, la nouvelle de la mort subite de Mathilde Yabô Midodjinou a été annoncé le mercredi 31 juillet 2024 à ses parents dans des circonstances floue, a rapporté un média local.
« Elle est morte après un malaise », a déclaré le collègue de la jeune fille, sans pour autant convaincre les parents, surtout la grande sœur de la victime.
Cette dernière, examinant le corps sans vie de sa petite sœur, a fait une remarque impressionnante. La défunte n’avait pas son dessous. Car, elle avait pris le soin d’informer sa grande sœur, faire une escale vers 22h chez son collègue avant de rentrer.
« Je n’ai pas retrouvé son dessous », aurait-elle déclaré. De quoi renforcer leur conviction sur la vraie cause du décès de Mathilde Yabô Midodjinou.
Une fois au commissariat Sakété, les agents de la police républicaine ont ouvert une enquête qui a permis de faire une découverte.
En effet, la perquisition effectuée au domicile du collègue et de sa maman, situé à Djèrègbé dans la commune de Sèmè-Podji, a été fructueuse.
« Les vêtements de la victime dans la chambre du collègue. Des feuilles triturées et aspergées auraient également été découvertes par la police », précise le média.
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