Dans la rubrique “fascinantes dérives de la haute société”, voici le dernier épisode en date : le Directeur Général de l’Agence Nationale d’Investigation Financière (anif), Baltasar Ebang Edjo’o, est au centre d’un scandale sexuel digne des meilleurs soap operas. Imaginez la scène : près de 400 vidéos, un casting de femmes jeunes et moins jeunes, métisses et noires, un décor varié allant du bureau aux toilettes, avec en fond sonore le doux murmure des vagues lorsqu’il a le cran de s’essayer à la plage. Bref, Ebang Edjo’o ne fait pas les choses à moitié !
Opération “Pas de Trophée Sans Vidéo”
Ce Casanova version bureaucrate n’avait pas qu’une obsession pour la finance : il aimait aussi immortaliser ses moments intimes. Sa méthode ? Toujours enregistrer l’acte, comme si chaque vidéo était un trophée de chasse. Stockées précieusement dans son domicile, ces vidéos ont finalement atterri entre les mains de la sécurité, qui n’a pas hésité à les propager sur Internet. Et voilà tout le pays en émoi, entre indignation et fascination, chacun se repassant les extraits comme un feuilleton d’horreur.
Quand les épouses de la haute société “saucent” aussi…
Cerise sur le gâteau : parmi les participantes, on retrouve des figures qui n’ont rien d’illustres mais tout de bien placées. L’épouse du chef de la Sécurité Présidentielle, celle du procureur général, la femme d’un ministre… Dans la Guinée Équatoriale, c’est comme si tout le gotha s’était fait happer dans le tourbillon “Edjo’ogate”. Même l’oncle du DG n’a pas été épargné : sa femme enceinte figure elle aussi dans les vidéos. Une vraie soupe de famille, servie à la sauce épicée.
Affaire de moralité ou simple épidémie de curiosité ?
Alors que le code pénal n’interdit pas les relations consenties entre adultes, c’est toute une question d’éthique et de santé publique qui est en jeu. Imaginez la scène : les autorités lancent une enquête pour savoir si Edjo’o n’est pas en train de mettre en péril la santé publique. Oui, parce que si un quelconque virus faisait son chemin dans la haute société, il serait difficile de dire d’où il provient… Est-ce Ebang Edjo’o lui-même la victime ? Ou l’un de ses “trophées” serait-il à l’origine de cette éventuelle contamination ? Voilà un casse-tête scientifique qui pourrait tenir longtemps les enquêteurs.
Maris blessés et ménages explosés
En attendant le dénouement juridique, c’est tout un pays qui scrute les réseaux sociaux, découvrant avec stupéfaction que leur mari (ou leur épouse) pourrait bien figurer dans la fameuse collection de vidéos. Les maris vexés sont nombreux à se tourner vers les prières pour expier la honte, les épouses essaient de justifier l’injustifiable, et le pays tout entier retient son souffle pour savoir comment cette saga rocambolesque prendra fin.
Une question persiste : Qui a vraiment besoin d’une télé-réalité quand le pouvoir offre son lot de rebondissements ?
D’ici là, si jamais un politicien ou une politicienne commence à vous parler de “sauver la morale publique” en Guinée Équatoriale, demandez-lui donc s’il a jeté un coup d’œil aux vidéos de l’anif. À tous les mariages fracassés par cet épisode, il ne reste plus qu’à dire : “Bienvenue dans le chaos de la République, là où même les toilettes de bureau peuvent devenir des lieux historiques.”
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