Le président américain Donald Trump s’est engagé dans une réécriture surprenante des événements liés à l’invasion russe de l’Ukraine. Ce dernier a affirmé que Volodymyr Zelensky porte une responsabilité majeure dans le conflit.
En effet, lors d’une déclaration récente, Donald Trump a accusé le président ukrainien d’« avoir provoqué la guerre » et a qualifié son leadership de « dictatorial », des propos qui ont suscité des critiques virulentes à travers le monde.
Ces affirmations, qui contredisent les faits historiques largement acceptés, redéfinissent la diplomatie américaine. Contrairement à ses prédécesseurs, l’actuel président semble vouloir repositionner les États-Unis dans un rôle plus conciliant envers Moscou, tout en minimisant les torts du Kremlin.
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De nombreux responsables américains et européens ont dénoncé ces déclarations. Mike Pence, ancien vice-président et républicain, a rappelé que « la Russie a lancé une invasion brutale et non provoquée » et a exhorté Donald Trump à reconnaître cette réalité. Même certains membres de son propre parti expriment leur malaise face à ce revirement.
Pour sa part, Donald Trump persiste. D’après ses dires, l’aide financière américaine à l’Ukraine aurait été mal gérée et n’a apporté aucun bénéfice stratégique. Il va jusqu’à décrire Zelensky comme un « comédien » jouant sur les émotions occidentales, des propos perçus comme une tentative de discréditer un dirigeant largement soutenu par la communauté internationale.
Cette posture de l’administration Trump complique la dynamique géopolitique. Alors que des pourparlers de paix pourraient émerger, les analystes craignent que Donald Trump abandonne l’Ukraine à son sort.
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