Le développement académique en Afrique dépasse largement le simple objectif de la réussite économique. Il constitue un levier pour autonomiser les individus, améliorer la santé, stimuler la créativité et renforcer la stabilité politique.
Les gouvernements qui investissent fortement dans l’éducation se positionnent favorablement pour rester compétitifs dans une économie mondiale de plus en plus centrée sur la connaissance. Pour chaque État, garantir une alphabétisation généralisée, notamment chez les jeunes, est donc primordial.
Cependant, cet idéal reste inaccessible dans de nombreux pays d’Afrique. Selon l’UNESCO, les pays à revenu faible et intermédiaire inférieur enregistrent un déficit de financement annuel de l’éducation de 97 milliards de dollars pour la période 2023-2030.
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En comparaison, les pays africains produisent collectivement environ 70 milliards de dollars par an, soulignant ainsi l’ampleur du défi à relever pour atteindre l’Objectif de développement durable (ODD) 4 des Nations Unies.
Cet objectif, partie intégrante des 17 Objectifs de développement durable (ODD), vise à « garantir une éducation de qualité, inclusive et équitable, et promouvoir des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous ».
Bien qu’aucun pays africain n’ait totalement atteint cet objectif, certains se distinguent par leurs progrès, comme le met en évidence le dernier rapport « Financing Africa » de la Fondation Mo Ibrahim. Ces pays enregistrent des scores ODD 4 proches des standards mondiaux.
Voici un aperçu des 10 pays africains les mieux notés en matière d’ODD 4
1. Tunisie
2. Ghana
3. Namibie
4. Ile Maurice
5. Algérie
6. Cap-Vert
7. Maroc
8. Afrique du Sud
9. Eswatini
10. Kenya
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