L’ancien président gambien Yahya Jammeh, qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant 23 ans, a dans un message audio en date du jeudi 23 janvier 2025, adressé à ses partisans, annoncé son intention de revenir au pays après huit ans d’exil.
Ce retour de l’ex-dictateur est motivé par sa volonté de reprendre la tête de son parti, l’Alliance patriotique pour la réorientation et la construction (APRC), qu’il a fondé. Et par la même occasion, remonter sur la scène politique après avoir été contraint de quitter la Gambie en 2016
En effet, Yahya Jammeh, qui vit en exil en Guinée équatoriale depuis janvier 2017, a précisé qu’il comptait « remettre de l’ordre » au sein de l’APRC et reprendre la direction du parti. « J’ai décidé, aujourd’hui, de reprendre la tête de mon parti et de ne plus la confier à personne », a-t-il déclaré dans l’enregistrement.
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Dans son discours, il a également adressé des menaces aux autorités gambiennes et à la communauté internationale, en particulier à la Cédéao, qui a récemment instauré un tribunal spécial pour juger les crimes commis pendant son régime.
« Par la grâce d’Allah, je vais revenir, que cela leur plaise ou non », a-t-il assuré. L’homme serait donc prêt à affronter la justice pour répondre de ses actes.
En 2022, la Gambie a officiellement accepté de poursuivre les responsables des atrocités commises durant son règne, avec un focus particulier sur lui. Le gouvernement gambien a ainsi engagé une procédure judiciaire qui pourrait potentiellement conduire à sa mise en examen pour crimes de guerre et violations des droits humains.
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