Le président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, s’est exprimé sur des sujets sensibles lors d’une interview accordée à France 24 et RFI. Interrogé sur les accusations de torture contre la femme et le fils du président déchu, Ali Bongo, il a fermement rejeté ces allégations.
« Si on a fait un coup d’État sans effusion de sang, ce n’est pas deux individus qui seront torturés », a-t-il déclaré. Pour lui, la justice gabonaise suit son cours. Toutefois, il assure que les procès des deux caciques de l’ancien régime seront équitables.
Concernant les critiques sur la lenteur des procédures judiciaires, Oligui Nguema a rappelé que les enquêtes peuvent durer jusqu’à deux ans selon la loi gabonaise. « Le procès aura lieu », a-t-il affirmé, tout en insistant sur le respect des délais légaux.
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Interrogé sur les déclarations d’Ali Bongo, qui a réfuté les accusations contre son épouse, Sylvia Bongo, notamment sur des détournements de fonds et des signatures de documents officiels à sa place, Oligui Nguema a maintenu que des preuves existent.
« Après son AVC, son bras était paralysé. Les parapheurs étaient transférés à son domicile », a-t-il affirmé, laissant entendre que des signatures ont été apposées par d’autres personnes.
Fermement attaché à l’indépendance de la justice, le président Oligui Nguema a exhorté les journalistes à faire confiance aux preuves en possession des juges d’instruction.
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