L’ex-général Brice Clotaire Oligui Nguema a été élu président du Gabon dès le premier tour de l’élection présidentielle du 12 avril. Avec 90,35 % des suffrages, soit 575 222 voix, il a remporté une victoire écrasante, selon les résultats provisoires annoncés dimanche par la Commission électorale dirigée par le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault.
Le scrutin a enregistré un taux de participation élevé, atteignant 87,21 %. Parmi les 920 000 inscrits, plus de 28 000 électeurs étrangers ont également participé, répartis sur quelque 3 000 bureaux de vote à travers le pays.
Cette victoire était largement attendue après la prise de pouvoir par Oligui Nguema en août 2023, lors d’un coup d’État qui a mis fin à cinq décennies de règne de la famille Bongo. Ali Bongo Ondimba, dernier représentant de cette dynastie, avait été évincé dans un contexte de mécontentement général face aux inégalités et à la précarité qui perdurent malgré les importantes ressources pétrolières du pays.
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Avec cette élection le nouveau président consolide son pouvoir, mais cependant, il suscite également des interrogations. Bien que saluée par une partie de la population en quête de changement, cette transition vers un pouvoir civil reste scrutée.
Les promesses d’Oligui Nguema de réformes économiques et sociales devront se concrétiser pour répondre aux attentes d’une population lassée par des décennies de mauvaise gouvernance.
Avec ce plébiscite, le Gabon tourne une nouvelle page de son histoire sans les Bongo. Cependant, les défis restent immenses : gouvernance, diversification économique et réduction de la pauvreté seront des priorités pour ce président désormais élu.
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