dimanche 10 novembre 2024

Gabon : 1 an après, les coulisses du coup d’État du général Brice Clotaire Oligui Nguema

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Au Gabon, ce 30 août 2024 marque le premier anniversaire du coup d’État du chef de la garde républicaine, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, homme de confiance de la famille Bongo.

Revenu en grâce dans l’appareil étatique en 2019, l’homme, entre temps exilé par le clan Bongo, prend la succession du demi-frère d’Ali (Frédéric Bongo Ondimba) à la tête de la Direction générale des services spéciaux (DGSS).

Un peu moins de trois ans plus tard, Brice Clotaire Oligui Nguema « s’est positionné comme le véritable chef d’état-major des armées et comme le vrai ministre de la Défense du Gabon », rapporte une source du magazine Jeune Afrique.

Selon l’information rapportée, le chef de la garde républicaine a, en prélude aux élections présidentielles de 2023, consulté une dizaine de ses proches, camarades d’armes et de promotion sur la nécessité de prendre le pouvoir.

Le plan, structuré par le groupe restreint qui devient le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), est alors mis en veille, attendant une occasion pour l’activer.

« Le petit m’a manqué de respect. »

Le prétexte lui sera finalement donné le 29 août par le fils (Noureddin Bongo Valentin) du président Ali Bongo, bras opérationnel de la victoire déclarée de son père à l’élection présidentielle lors d’un échange musclé avec le général.

En effet, Noureddin Bongo Valentin imputait l’échec de son père dans les bureaux de vote du centre de Libreville au général. Et pour cause, ce centre regroupe les membres de la garde républicaine, qu’il pensait acquis pour la cause d’Ali.

« Noureddin Bongo Valentin s’agace, menace de renvoyer le haut gradé de son poste et de l’écarter du pouvoir », a révélé Jeune Afrique. « Le petit m’a manqué de respect », confessera plus tard le général Brice Clotaire Oligui Nguema.

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