L’ancien président français Nicolas Sarkozy a annoncé, ce samedi 8 février, sa décision de suspendre ses activités publiques et médiatiques en tant qu’ex-chef d’État. Cette déclaration intervient au lendemain de l’installation d’un bracelet électronique, conséquence de sa condamnation dans l’affaire des écoutes.
« J’ai décidé de mettre entre parenthèses mes activités publiques d’ancien président et de renoncer à toute expression médiatique », a affirmé l’ancien locataire de l’Élysée (2007-2012) sur le réseau social X.
Avocat de profession, il a précisé qu’il poursuivrait néanmoins ses activités professionnelles, malgré des restrictions de déplacement imposées.
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Condamné à un an de prison ferme, peine aménagée sous bracelet électronique, Nicolas Sarkozy ne peut quitter son domicile que de 8 h à 20 h, sauf en cas d’audience dans le cadre de son procès en cours sur le financement présumé libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Ce procès, qui a débuté en janvier, se poursuivra jusqu’en avril.
Précisons que le verdict dans l’affaire des écoutes est définitif depuis le rejet de son pourvoi en cassation en décembre 2024. Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable de corruption et de trafic d’influence pour avoir tenté d’obtenir des informations confidentielles auprès d’un magistrat, en échange d’un soutien dans sa carrière.
Dans son message, il a annoncé son intention de déposer un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme avant la fin du mois. Ce recours, cependant, ne suspend pas l’application de la peine. Nicolas Sarkozy déclare espérer que la juridiction européenne reconnaîtra ce qu’il considère comme une injustice.
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