Au détour d’une rencontre avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à l’Élysée, mercredi, le Président français Emmanuel Macron a réaffirmé le soutien de la France à l’Ukraine dans le cadre de la guerre en cours avec la Russie.
Dans une déclaration conjointe, Macron a indiqué que la France « restera résolument aux côtés de l’Ukraine » et a souligné l’importance de cette phase décisive du conflit, dans laquelle l’Ukraine mène un combat ayant des répercussions bien au-delà de ses frontières.
L’un des points forts de cette rencontre a été l’éventualité de l’envoi de troupes européennes en Ukraine, bien que Macron ait précisé que ces forces ne seraient pas engagées dans des combats directs.
Elles seraient plutôt présentes en « deuxième ligne », dans la zone de paix prévue par un futur cessez-le-feu, afin de jouer un rôle dissuasif et stabilisateur. Le président français a souligné que la participation de ces troupes serait basée sur le volontariat des pays européens, et que seules des forces non combattantes seraient déployées dans cette région.
Volodymyr Zelensky a salué l’initiative mais a précisé qu’il était encore trop tôt pour en définir la composition exacte. Il a mis l’accent sur la nécessité d’une présence capable de maintenir la stabilité, d’organiser des entraînements et de décourager toute nouvelle agression russe.
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Macron a également annoncé une aide supplémentaire de 2 milliards d’euros à l’Ukraine, comprenant des livraisons d’armement et des projets de coopération dans le secteur de l’armement.
En ce qui concerne un cessez-le-feu, Macron a souligné qu’il y avait un accord de principe de l’Ukraine pour un cessez-le-feu de 30 jours sans conditions préalables, et a demandé un engagement similaire de la Russie. Cependant, il a également rappelé que la Russie n’avait pas encore apporté de réponses concrètes à cette proposition.
Zelensky, de son côté, a insisté sur la nécessité de renforcer les sanctions contre la Russie et a exprimé son scepticisme quant à la possibilité d’un cessez-le-feu durable sans pression accrue sur Moscou.
Rappelons que le Sommet à Paris, prévu demain, 28 mars 2025, réunira 31 pays pour discuter de quatre priorités à savoir : soutien militaire immédiat, modalités d’un cessez-le-feu, aide sécuritaire durable et la mise en place d’une force européenne de réassurance.
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