En France, le maire écologiste de Grenoble, Éric Piolle, a relancé ce lundi 3 février 2025 une proposition inédite de soumettre parlementaires et ministres à des tests de dépistage de stupéfiants de manière anonyme.
À ses dires, cette idée vise à évaluer l’impact de ces substances au sein des cercles de prise de décision. Pour information, l’élu municipal avait déjà évoqué cette mesure lors d’une précédente audition devant la commission sénatoriale contre le narcotrafic.
« Ce serait un moyen de voir si le problème touche aussi les responsables, alors qu’ils sont censés lutter contre le trafic », a-t-il expliqué proposant des tests salivaires, capillaires et urinaires pour les élus et leurs collaborateurs.
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D’après lui, cette mesures est neccessaire à cause des affaires de consommation de stupéfiants qui ont déjà éclaboussé le Parlement. Il a toutefois précisé que l’objectif n’était pas de stigmatiser, mais de démontrer que la consommation de drogue traverse toutes les couches sociales.
« Les études montrent que la cocaïne est largement utilisée aujourd’hui en France, non seulement à des fins récréatives, mais aussi pour gérer le stress et les rythmes de vie intenses », a-t-il ajouté.
Selon les statistiques de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), 5 millions de personnes ont consommé du cannabis en 2023, tandis que la demande en cocaïne a atteint un niveau record avec 1,1 million d’usagers annuels.
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