L’enregistrement des naissances est un indicateur essentiel de la gouvernance et du développement social. Toutefois, dans plusieurs pays africains, ce processus reste un défi majeur.
Selon le dernier rapport de l’UNICEF, intitulé « Un bon départ dans la vie : niveaux et tendances mondiaux en matière d’enregistrement des naissances », des disparités frappantes sont notées dans la couverture de cet enregistrement à travers le monde.
Ces données collectées dans 173 pays entre 2014 et 2023, couvre 98 % de la population mondiale d’enfants de moins de cinq ans. En effet le rapport révèle que 53 millions de nourrissons ne sont toujours pas enregistrés. Parmi eux, 37 millions n’ont aucun enregistrement officiel, et 16 millions n’ont pas de certificat de naissance.
À l’échelle mondiale, près de 30 % des nourrissons ne sont pas enregistrés, et 40 % ne possèdent aucune preuve officielle de leur enregistrement.
LIRE AUSSI : Bénin : Une mère donne naissance à des quintuplés à Djougou
Les régions affichant les taux les plus élevés d’enregistrement des naissances sont l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Europe et l’Amérique du Nord, où 100 % des enfants de moins de cinq ans sont enregistrés, suivies de l’Amérique latine et des Caraïbes (95 %) et de l’Asie de l’Est et du Sud-Est (94 %).
En revanche, certaines régions accusent un retard inquiétant. En Océanie, hors Australie et Nouvelle-Zélande, seulement 26 % des enfants sont enregistrés. En Afrique subsaharienne, ce chiffre atteint à peine 51 %, ce qui en fait la région la plus touchée.
Le rapport de l’UNICEF estime qu’environ 200 millions d’enfants dans le monde n’ont pas de certificat de naissance, dont 91 millions en Afrique.
Découvrez ci-dessous, les pays africains avec un faible taux d’enregistrement des naissances :
- Éthiopie (2 %)
- Somalie (3 %)
- Angola (12 %)
- Zambie (13 %)
- Tchad (22 %)
- Mozambique (25 %)
- Ouganda (26 %)
- Lesotho (28 %)
- Zimbabwe (30 %)
- Soudan du Sud (34 %)
Views: 3