La base militaire de Guantánamo Bay, célèbre pour son rôle après les attentats du 11 septembre, pourrait bientôt se transformer en centre de rétention massif pour migrants. C’est l’une des décisions inscrites dans les décrets récents du président Donald Trump. Ce centre va accueillir jusqu’à 30 000 personnes en situation irrégulière.
Le ministre de la Défense, Pete Hegseth, s’est rendu sur place le 25 février pour superviser les préparatifs. Sur les réseaux sociaux, il a qualifié cette base située à Cuba de « ligne de défense essentielle » contre l’immigration clandestine. Selon lui, la transformation de Guantánamo est une réponse aux défis rencontrés à la frontière sud.
Cette initiative vise à soulager les infrastructures surchargées aux États-Unis tout en accélérant les expulsions. Depuis début février, 170 migrants ont été transférés sur l’île avant d’être renvoyés dans leur pays d’origine. Parmi eux, plusieurs dizaines ont été acheminés vers le Venezuela à bord d’avions militaires.
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Le site, connu pour ses conditions de détention rigides, continue d’abriter 15 détenus liés à des affaires de terrorisme. Les nouvelles installations pour migrants, constituées principalement de tentes, suscitent déjà des critiques. Les Nations unies ont rappelé que la détention de migrants devait rester une exception et respecter les droits fondamentaux.
En dépit des réserves internationales, Pete Hegseth a réaffirmé l’engagement du Pentagone à appliquer les directives présidentielles. Lors de sa visite, il a assisté à l’arrivée d’un nouveau groupe de migrants, sans en révéler le nombre exact. Cependant, le gouvernement américain assure vouloir renforcer la sécurité nationale tout en répondant à une crise migratoire de grande ampleur.
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