L’administration Trump se prépare à réduire considérablement sa présence diplomatique mondiale.
Selon une note interne obtenue par le New York Times, au moins 30 missions diplomatiques, dont 10 ambassades et 17 consulats, pourraient être fermées ou fusionnées. Parmi ces suppressions, l’Afrique est la région la plus touchée, avec six ambassades ciblées.
Les ambassades de la République Centrafricaine, de l’Érythrée, de la Gambie, du Lesotho, de la République du Congo et du Soudan du Sud figurent sur la liste des fermetures envisagées. Le mémo propose que leurs fonctions soient transférées aux ambassades américaines des pays voisins.
Le continent africain, déjà confronté aux défis posés par les politiques protectionnistes de l’administration Trump, subira donc un impact majeur. En outre, la fermeture du consulat de Douala, au Cameroun, est également mentionnée.
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D’autres régions du monde ne sont pas épargnées. Les consulats à Medan (Indonésie), Durban (Afrique du Sud) et Busan (Corée du Sud) figurent également dans le mémo. Ces fermetures s’inscrivent dans la politique de rationalisation des ressources.
Les implications de ces décisions pourraient être profondes, notamment pour les pays africains, où les ambassades jouent un rôle vital dans la coopération bilatérale, l’aide au développement et les partenariats stratégiques.
Par ailleurs, ce rétrécissement de l’empreinte diplomatique américaine pourrait laisser un vide que d’autres puissances mondiales, comme la Chine ou la Russie, pourraient chercher à combler.
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