Une décision controversée vient d’être officialisée par l’administration Trump. Le 26 février, une note du Pentagone a confirmé l’exclusion des militaires transgenres des forces armées américaines.
Selon le document, les soldats présentant un diagnostic de dysphorie de genre ou des antécédents similaires seront écartés du service actif. Cette mesure complète un décret précédent qui interdisait le recrutement de personnes transgenres. Désormais, elle vise également ceux déjà en poste.
Des exceptions sont prévues, mais elles reposent sur des critères rigoureux. Les militaires concernés devront prouver qu’ils n’ont pas entamé de transition de genre et justifier d’une stabilité sociale et professionnelle sur une période de trois ans.
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Les associations de défense des droits dénoncent une mesure discriminatoire. « Cette directive marginalise davantage une communauté déjà vulnérable », a déclaré un porte-parole de Human Rights Campaign.
L’administration Trump défend une décision motivée par des impératifs militaires. « La cohésion des forces armées et leur efficacité sont prioritaires », a affirmé un représentant du Pentagone.
À l’approche des primaires présidentielles, cette initiative reflète une stratégie de mobilisation de l’électorat conservateur. Toutefois, les critiques, aussi bien politiques que judiciaires, s’intensifient, rendant incertain l’impact de cette mesure à long terme.
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