Une tempête politique et économique s’abat sur Washington après une envolée suspecte des marchés boursiers précédant l’annonce par Donald Trump, le 9 avril, de la suspension temporaire des tarifs pour tous les pays sauf la Chine.
Quelques heures avant l’annonce présidentielle, un volume inhabituel d’options d’achat sur le Nasdaq a été observé, accompagné d’une soudaine remontée d’actions en difficulté. Ces mouvements ont déclenché des accusations de délit d’initié portées par des figures démocrates, menées par Adam Schiff.
Le sénateur a exigé une enquête pour établir si Trump ou son entourage avaient transmis des informations privilégiées à des alliés financiers. Cette demande a été amplifiée par Alexandria Ocasio-Cortez, qui a rappelé aux membres du Congrès leurs obligations déclaratives sur leurs récents achats d’actions avant le 15 mai.
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En effet, Donald Trump a exacerbé les soupçons en publiant sur Truth Social, peu avant l’annonce officielle : « C’EST LE MOMENT IDÉAL POUR ACHETER !! DJT ». Une déclaration jugée imprudente par les analystes, d’autant plus qu’elle coïncidait avec la plus forte hausse du S&P 500 depuis 2008.
Les démocrates évoquent une possible manipulation des marchés, ce qui renforce leur appel à une réforme pour interdire strictement les délits d’initié au sein du Congrès. Ce nouvel épisode risque d’intensifier le débat sur la transparence et l’intégrité des responsables politiques aux États-Unis.
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