mardi 25 mars 2025

Élections de 2026 au Bénin : quel sera le prochain combat de l’opposition ?

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Depuis 2016, l’opposition béninoise semble avoir trouvé sa stratégie favorite : l’agitation autour de polémiques infondées.

Après avoir échoué à construire une alternative crédible face à Patrice Talon, elle s’est enfermée dans une posture de contestation permanente, préférant les raccourcis populistes aux débats de fond.

Dernier épisode en date : l’obsession autour d’un prétendu troisième mandat du chef de l’État, une rumeur qu’il a pourtant balayée à maintes reprises.

Le faux débat du « 3e mandat » : une diversion stérile

Depuis des mois, une frange de l’opposition martèle l’idée que Patrice Talon chercherait à prolonger son bail à la tête du pays au-delà de 2026. Pourtant, que dit la réalité ? À plusieurs reprises, le président a affirmé, sans ambiguïté, qu’il ne briguera pas un autre mandat.

Mieux encore, c’est sous son impulsion que la Constitution béninoise a été révisée en 2019 pour inscrire noir sur blanc un verrou inédit en Afrique : « Nul ne peut, de sa vie, exercer plus de deux mandats à la tête de l’État ».

Contrairement à d’autres dirigeants qui modifient les lois pour s’accrocher au pouvoir, Patrice Talon et sa majorité ont gravé cette limitation dans le marbre, offrant ainsi au Bénin une avancée démocratique majeure qui mérite d’être saluée.

Mais ces faits semblent déranger une opposition en mal de crédibilité, qui préfère entretenir la confusion plutôt que de proposer un véritable projet politique. En réalité, ce faux débat n’a qu’un but : masquer leur incapacité à proposer une vision claire pour le Bénin post-2026.

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Quelle sera leur prochaine lubie ?

Maintenant que le fantasme du troisième mandat s’effondre face à la réalité, l’opposition devra trouver un nouveau cheval de bataille. Va-t-elle crier au trucage électoral avant même le début du scrutin ? Va-t-elle une fois de plus tenter de semer le chaos en appelant à des manifestations sans lendemain ? Ou bien va-t-elle, pour une fois, jouer le jeu démocratique en proposant un projet sérieux aux Béninois ?

Les signaux ne sont pas encourageants. Certains leaders de l’opposition, plutôt que de mobiliser autour d’idées novatrices, continuent d’user des vieilles recettes : victimisation, accusations gratuites et alignement sur des influences extérieures qui ont rarement servi les intérêts du Bénin.

Un débat démocratique en péril

Le vrai problème, c’est que cette stratégie de diversion permanente abîme le débat démocratique. Pendant que le gouvernement travaille sur des réformes économiques et sociales qui transforment le pays, une partie de la classe politique s’enfonce dans une opposition stérile. Or, la démocratie a besoin d’une opposition forte, mais aussi responsable.

Les Béninois ne sont pas dupes. En 2026, ils jugeront sur pièces. Et s’ils ne voient en face d’eux qu’un camp d’opposants désorganisés, accrochés à des combats fictifs, ils feront leur choix en conséquence. À l’opposition de montrer qu’elle peut exister autrement que dans la caricature et la manipulation. Le temps des faux combats doit cesser.

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