mercredi 13 novembre 2024

Élection 2026 : R. Gbadamassi pessimiste sur l’avenir du « Cadre de concertation »

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Le 10 novembre à Cotonou, cinq partis de l’opposition se sont réunis pour créer le « Cadre de concertation », visant à mener la lutte politique contre le régime de la Rupture. Ce regroupement s’est donné pour mission de « réparer une démocratie abîmée » et d’assurer l’organisation d’élections générales libres et transparentes en 2026.

Parmi les premières actions envisagées, on trouve « une adresse au président de la République, la proposition d’un audit du fichier électoral pour garantir des élections apaisées. Ensuite, notre deuxième combat portera sur le chantier électoral, qui divise le pays. Une rencontre doit être organisée pour tenter de résoudre toutes les questions conflictuelles », a déclaré le député Joël Godonou. À cela s’ajoute « la libération des détenus politiques et le retour des exilés », formulée par Eugène Azatassou, président du Cadre de concertation.

Lire aussi : Le grand retour des sauveurs : L’union sacrée avant les élections de 2026

Cependant, la création de cette coalition regroupant Les Démocrates, le Mouvement pour la Libération (MPL), la Grande Solidarité Républicaine (GSR), la Nouvelle Force Nationale (NFN) et le mouvement Nous le Ferons a suscité des réactions parmi les observateurs politiques, dont celle de l’ancien maire de Parakou, Rachidi Gbadamassi. « Les objectifs de ce creuset informel sont déjà voués à l’échec », a déclaré Rachidi Gbadamassi, ajoutant qu’il s’agit là « d’une stratégie biaisée, un terrain fertile aux dérives politiques propices à des violences électorales ».

Selon lui, le « Cadre de concertation » est illégitime au regard du code électoral, car « aucune association de personnes ne peut être créée dans le champ politique. La seule association politique reconnue par la loi est le parti politique ». Il a aussi rappelé que cette coalition « ne peut même pas être considérée comme une alliance politique, car les alliances politiques ne sont plus autorisées par le code électoral pour les élections ».

Le « Cadre de concertation » est l’œuvre de l’ancien président Boni Yayi, membre du parti Les Démocrates. Il s’efforce de mobiliser partis et électeurs pour faire obstacle aux « rupturiens ». Mais ce creuset parviendra-t-il à tenir sa promesse ?

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