Depuis plusieurs mois, les habitants de Sèmè-Podji, notamment des quartiers comme PK10, Agblangandan et Djèffa, font face à une pénurie d’eau potable qui perdure. Les robinets sont à sec depuis plus de deux mois, plongeant les populations dans des difficultés croissantes.
Cette situation a des conséquences lourdes sur leur quotidien : augmentation des dépenses pour se procurer de l’eau auprès de vendeurs privés, longs déplacements pour en trouver, et risques sanitaires accrus en raison d’une hygiène dégradée.
Face à ces contraintes, de nombreux citoyens appellent le président Patrice Talon et son gouvernement à intervenir d’urgence pour rétablir un approvisionnement normal en eau. Si le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) prévoit des projets d’amélioration des infrastructures, la réalité dans ces quartiers montre que les besoins restent criants.
LIRE AUSSI : Juan Branco : un avocat sous le feu des institutions judiciaires françaises
Des solutions concrètes sont nécessaires, notamment la réparation des canalisations défectueuses et une meilleure gestion des ressources en eau. Les habitants demandent également une communication claire sur les causes de ces pénuries et les actions prévues pour y remédier.
Garantir l’accès à une eau potable régulière et suffisante est essentiel pour améliorer les conditions de vie des citoyens et renforcer leur confiance envers les autorités. Les populations de Sèmè-Podji attendent des mesures rapides pour que leurs robinets cessent d’être une source de frustration et redeviennent un symbole de service public efficace et du respect de leurs droits fondamentaux.
Views: 7