En Côte d’Ivoire, une nouvelle escalade de tension politique s’est produite à l’Assemblée nationale. Les députés du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) ont quitté une séance plénière en signe de protestation contre l’exclusion de Laurent Gbagbo de la liste électorale publiée le 17 mars 2025 par la Commission électorale indépendante (CEI).
L’exclusion de l’ancien président repose sur une condamnation à 20 ans de prison, prononcée sous le régime d’Alassane Ouattara. Cette peine découle d’une accusation de braquage de la BCEAO, bien que l’institution n’ait jamais confirmé un tel incident.
De plus, le jugement de Laurent Gbagbo par un tribunal de droit commun, au lieu d’une juridiction spéciale réservée aux anciens chefs d’État, soulève de nombreuses interrogations sur la régularité de la procédure.
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Hubert Oulaye, ministre et représentant du PPA-CI, a qualifié ces circonstances d’« incongruités ». Il a par ailleurs, dénoncé une injustice flagrante à l’encontre de son parti et de son leader.
« Nous avons décidé de quitter la salle de délibération pour exprimer notre désaccord. Nous attendons désormais les directives de la direction du parti pour les prochaines actions », a-t-il déclaré devant la presse.
Cette contestation survient à l’approche des élections, dans un contexte politique chargé. Pour les sympathisants de Laurent Gbagbo, son exclusion est interprétée comme une tentative délibérée de fragiliser l’opposition
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