Alors que quinze partis d’opposition se sont regroupés au sein de la Coalition pour l’Alternance Pacifique en Côte d’Ivoire (CAP Côte d’Ivoire) en vue de la présidentielle d’octobre 2025, une absence majeure se fait remarquer. Il s’agit de celle de Laurent Gbagbo et de son parti, le PPA-CI.
Portée par Tidjane Thiam (PDCI-RDA), Charles Blé Goudé (COJEP) et Simone Ehivet Gbagbo (MGC), cette coalition espère unir l’opposition pour une alternance politique pacifique.
Cependant, Laurent Gbagbo prend ses distances, et préfère se concentrer sur son appel lancé en juillet dernier pour une unité d’action plus large des forces d’opposition. Ni lui ni son parti n’étaient présents à la signature de la convention, et les chances de son adhésion semblent minces.
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D’après certains observateur, l’absence de Gbagbo pourrait s’expliquer par des relations tendues avec certains initiateurs de la coalition. Son rapport conflictuel avec son ex-épouse Simone Ehivet Gbagbo, tout comme ses différends avec Charles Blé Goudé, sont pointés du doigt.
Cette division au sein de l’opposition met en lumière des priorités divergentes. Pour le PPA-CI, l’enjeu crucial reste la réinscription de Laurent Gbagbo sur la liste électorale, une bataille que ses partisans jugent insuffisamment soutenue par les autres partis.
Pendant ce temps, le RHDP, parti au pouvoir, organise ses rangs et encourage le président Alassane Ouattara à briguer un quatrième mandat, même si ce dernier reste silencieux sur ses intentions.
À sept mois du scrutin, l’incapacité de l’opposition à présenter un front uni pourrait bien profiter au pouvoir en place.
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