En Côte d’Ivoire, la Cour pénale internationale (CPI) a, à l’occasion de la fermeture de son bureau à Abidjan, fait une annonce importante sur les enquêtes en cours sur les crimes liés à la crise post-électorale de 2010-2011.
Selon le procureur adjoint de la CPI, Mandiaye Niang, la fermeture du bureau ne signifie pas l’abandon des enquêtes, qui se concentrent maintenant sur les crimes commis par le camp d’Alassane Ouattara, notamment celui de Guillaume Soro, un ancien chef de rébellion devenu figure politique influente.
Précisons que dans le passé, les autorités ivoiriennes ont collaboré dans les cas concernant Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, qui ont tous deux été acquittés des accusations de crimes contre l’humanité après avoir passé près d’une décennie à la CPI.
Leur acquittement a laissé en suspens la question de la responsabilité des violences commises pendant cette période post-électorale.
La CPI devra donc éclaircir ces points et déterminer qui est responsable des crimes graves commis durant la crise post-électorale, un travail qui pourrait être affecté par la fermeture du bureau en Côte d’Ivoire, mais que la CPI affirme vouloir poursuivre malgré les obstacles logistiques.
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