lundi 17 mars 2025

Corée du Sud : l’opposition presse la Cour constitutionnelle sur le sort de Yoon Suk Yeol

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Le Parti démocrate sud-coréen a exhorté, ce lundi 17 mars 2025, la Cour constitutionnelle à rendre rapidement sa décision concernant la destitution du président suspendu Yoon Suk Yeol.

Ce dernier est impliqué dans une enquête sur sa déclaration controversée de la loi martiale en décembre 2024, un acte qui a plongé le pays dans une crise politique sans précédent.

Bien que sa détention ait été annulée pour des raisons de procédure le 8 mars, Yoon reste sous le coup d’une enquête. La Cour constitutionnelle, initialement attendue à statuer mi-mars, n’a pas encore rendu son verdict, une attente record qui alimente la colère publique.

Ce week-end, près de 100 000 personnes ont manifesté à Séoul, selon la police. Les protestataires étaient divisés entre partisans d’une destitution immédiate et défenseurs du président suspendu. « La nation a atteint ses limites », a déclaré Kim Min-seok, député du Parti démocrate, qui accuse la Cour de retarder indûment sa décision.

LIRE AUSSI : Corée du Sud : Yoon Suk Yeol retrouve la liberté après plusieurs mois de détention

Les forces de l’ordre se préparent à d’éventuels débordements lors de l’annonce du verdict. La police envisage même de fermer temporairement les commerces et stations-service à proximité des zones sensibles.

Yoon Suk Yeol, 64 ans, avait justifié la loi martiale en invoquant des blocages parlementaires et la menace des forces « communistes nord-coréennes ». Ce coup de force, rapidement avorté par un vote d’urgence des députés, a gravement ébranlé le système politique du pays.

Alors que la Cour constitutionnelle reste silencieuse, le pays est suspendu à sa décision, qui pourrait non seulement sceller le sort de Yoon, mais aussi redéfinir l’équilibre des pouvoirs en Corée du Sud.

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