En Corée du Sud, la police envisage de restreindre les déplacements du président Yoon Suk-yeol, a rapporté ce lundi 9 décembre 2024, l’agence Yonhap.
Cette mesure fait suite à des accusations de trahison liées à sa récente invocation temporaire de la loi martiale, a précisé Woo Jong-soo, haut responsable des forces de l’ordre.
Dans le même temps, le Parti démocrate, principal mouvement d’opposition, a déposé des motions au Parlement pour enquêter sur des accusations d’insurrection ciblant le chef de l’État.
Lire aussi : France : Emmanuel Macron peut se réjouir, plusieurs contrats signés avec un pays du Golfe
Par ailleurs, la première dame coréenne, Kim Keon-hee, est également visée par les parlementaires dans le cadre d’une autre affaire.
Cependant, le ministère de la Défense a rappelé que Yoon Suk-yeol reste le commandant en chef des forces armées. D’après le ministère, les fonctions militaires de l’homme ne sont pas affectées par ces événements.
Views: 44