Au Mali, l’ancien Premier ministre Choguel Maïga a été démis de ses fonctions ce mercredi 20 novembre 2024, par un décret présidentiel signé par le chef de la Transition, Assimi Goïta.
Par cet acte, le président malien a mis un terme au mandat de celui qui dirigeait le gouvernement depuis juin 2021. Cette décision a été prise après une sortie critique de Choguel Maïga sur la durée de la transition.
Déclaration qu’il a faite lors d’une réunion du Mouvement du 5 Juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), quelques jours plus tôt, soit le samedi 16 novembre 2024.
Quelques heures après son limogeage, Choguel Maïga a choisi les réseaux sociaux pour s’exprimer.
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« Ah, je viens d’apprendre que le Premier ministre est démis de ses fonctions ! Enfin, le Nil est arrivé à Caire ! Nous resterons toujours au service du Mali éternel. Tout le reste est passager. Merci au Président de la Transition ! », a-t-il déclaré dans un message empreint d’ironie et de philosophie.
Cependant, Choguel Maïga n’a pas manqué de réitérer ses réserves à l’égard de la gestion de la Transition, accusant notamment le président Assimi Goïta d’un manque de transparence.
Parmi ses griefs, il dénonce l’autorisation « clandestine » de nouveaux partis politiques, l’opacité dans le traitement des dossiers sensibles, notamment l’organisation des élections et la prolongation de la Transition, qui alimente les tensions au sein de la classe politique et de la société civile.
Précisons que malgré son limogeage, l’ex-Premier ministre reste une figure centrale du paysage politique malien. Sa posture critique vis-à-vis des autorités actuelles et son rôle au sein du M5-RFP pourraient le repositionner comme un acteur de premier plan dans les mois à venir.
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