La Chine a exprimé, ce mercredi 2 avril 2025, une vive inquiétude à la suite de l’approbation par les États-Unis de la vente de 20 avions de chasse F-16 aux Philippines, dans un contrat estimé à 5,58 milliards de dollars.
En effet, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, a mis en garde contre toute action susceptible de menacer la paix régionale.
« La coopération en matière de défense entre les Philippines et d’autres pays ne doit pas nuire aux intérêts d’une tierce partie », a-t-il souligné, appelant à éviter toute escalade des tensions en Asie-Pacifique.
Cette vente d’armement américaine, annoncée la veille par le département d’État, s’inscrit dans une stratégie affirmée de renforcement des capacités de défense de Manille, considéré comme partenaire stratégique de Washington.
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Le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, en déplacement aux Philippines la semaine dernière, a insisté sur la nécessité pour les deux pays de rester unis face aux pressions croissantes de Pékin.
Depuis l’arrivée au pouvoir de Ferdinand Marcos Jr. en 2022, les Philippines ont multiplié les signes de fermeté face aux revendications territoriales de la Chine, notamment en mer de Chine méridionale, une zone hautement stratégique et disputée.
Dans ce climat tendu, Pékin a lancé de nouveaux exercices militaires autour de Taïwan, territoire qu’elle revendique. Parallèlement, le chef de l’armée philippine, le général Romeo Brawner, a reconnu que son pays serait inévitablement impliqué en cas d’invasion de l’île.
Il a mentionné une possible mission de sauvetage de 250.000 ressortissants philippins présents à Taïwan, sans toutefois nommer explicitement un potentiel agresseur.
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