vendredi 3 janvier 2025

Ce président est visé par un mandat d’arrêt pour cette raison

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La situation du président sud-coréen déchu, Yoon Suk-yeol, se complique davantage.

À peine deux semaines après sa destitution par le Parlement sud-coréen, une nouvelle menace pèse sur lui. En effet, les services d’enquête du pays ont sollicité un mandat d’arrêt à son encontre.

Cette demande a été déposée auprès d’un tribunal de Séoul le lundi 30 décembre 2024, mettant Yoon Suk-yeol sous pression.

L’enquête, dirigée par une équipe composée du Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires, de policiers et d’une unité spéciale du ministère de la Défense, vise à enquêter sur la tentative du président déchu d’imposer la loi martiale.

Yoon Suk-yeol, qui n’a pas répondu aux convocations des enquêteurs ni à celles de la police, se trouve désormais sous enquête pour « rébellion », un crime grave pouvant entraîner des sanctions sévères.

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Cette demande de mandat d’arrêt survient après l’échec de Yoon Suk-yeol à imposer la loi martiale, où il avait envoyé l’armée au Parlement pour tenter de restreindre l’opposition politique.

Après une pression considérable de la part des députés et de la rue, le président avait finalement fait marche arrière.

Les avocats de Yoon Suk-yeol ont contesté la requête des enquêteurs, estimant que la demande de mandat d’arrêt était injustifiée et formulée par une agence non autorisée, sans respecter les conditions légales en vigueur.

En attendant la décision de la Cour constitutionnelle sur sa destitution définitive, Yoon Suk-yeol est interdit de quitter le pays.

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