Au Cameroun, une fosse commune a été mise au jour le 18 février 2025 dans une plantation située non loin d’Édéa, entre Douala et Yaoundé. Au moins quatre corps, dont trois en état de décomposition avancée, ont été retrouvés sur les lieux.
Selon des témoignages, onze squelettes humains ont également été découverts sur ce site. La situation a suscité une vive indignation dans l’opinion publique, qui réclame des réponses des autorités.
La macabre découverte a été faite par un comité de vigilance local, assisté de gendarmes. Parmi les dépouilles identifiées figure l’un des membres de ce comité, porté disparu depuis plusieurs jours.
Un rescapé, trouvé ligoté et affaibli, a été transporté d’urgence à l’hôpital, mais il n’a pas survécu. Selon des sources préfectorales, les victimes pourraient être des conducteurs de taxis et moto-taxis ciblés par un réseau criminel actif entre Douala et Édéa.
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Les corps ont été retrouvés dans une palmeraie proche d’un poste de péage à la sortie d’Édéa. Tous portaient des traces de sévices, notamment les mains attachées dans le dos, ce qui laisse penser à des exécutions sommaires.
La presse locale, notamment Cameroon Tribune, a révélé l’existence de plusieurs autres squelettes sur le même site.
Face à cette tragédie, l’opposition et la société civile dénoncent un climat d’insécurité préoccupant. Maurice Kamto, leader d’opposition, a interpellé les autorités dans un communiqué, exigeant des explications et des mesures immédiates.
Les autorités, jusqu’ici silencieuses, sont sous pression pour réagir face à cette affaire qui choque l’opinion nationale et internationale.
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