Rien ne sera plus comme avant sur les réseaux sociaux au Burkina Faso. Le gouvernement de la junte militaire a, face à la crise sécuritaire persistante, adopté des mesures pour lutter contre les discours de haine sur les réseaux sociaux.
En effet, le ministère de la Sécurité a récemment publié un communiqué qui dénonce ces pratiques et, par la même occasion, invité les citoyens à préserver l’unité nationale.
Et pour cause, les attaques terroristes répétées ont profondément fragilisé le pays, créant un terreau fertile pour la diffusion de messages incitant à la division communautaire. Ces contenus, largement relayés en ligne, représentent donc une menace directe pour la cohésion sociale et les efforts de réconciliation nationale.
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Face à cette situation, le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a averti que les auteurs de discours haineux seraient traduits en justice. « Nous ne tolérerons aucune tentative visant à diviser notre nation et à entraver la lutte contre le terrorisme », a-t-il déclaré.
Cette démarche s’intègre dans une approche axée sur la consolidation de la paix et le renforcement de l’harmonie sociale. Le gouvernement de la transition, issu du coup d’État de 2022, placent donc la réconciliation nationale au cœur de sa feuille de route.
En s’attaquant aux discours de haine en ligne, il compte restaurer la confiance entre les différentes communautés afin de construire un avenir plus stable pour le pays.
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