Le Burkina Faso est en deuil après une série d’attaques terroristes survenues entre le 14 et le 16 mars 2025. Ces événements ont durement touché les forces armées et les unités de sécurité du pays.
Le samedi 15 et le dimanche 16 mars, des groupes armés terroristes ont pris le contrôle du détachement militaire de Séguénéga, situé à environ 50 kilomètres de Ouahigouya. Ils ont emporté du matériel militaire et détruit tout ce qu’ils n’ont pas pu transporter. Pour l’heure, aucun bilan officiel des pertes humaines n’a été communiqué.
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Quelques jours plus tôt, le vendredi 14 mars, une autre attaque avait visé la base des unités mobiles d’intervention de la police à Yamba, à 25 kilomètres de Fada N’Gourma, dans la région de l’Est. Les assaillants ont également emporté des équipements et incendié des véhicules. Cette attaque a causé la mort d’au moins 12 policiers.
Le gouvernement dirigé par Ibrahim Traoré n’a pas encore réagi officiellement à ces événements tragiques. Cependant, ces attaques ne sont pas isolées. Elles s’inscrivent dans un contexte de lutte acharnée contre les groupes armés terroristes qui continuent de sévir dans le pays.
Le Burkina Faso, comme d’autres pays de la région, fait face à une menace croissante. Le Bénin et le Niger ont également été récemment frappés par des attaques similaires, entraînant de lourdes pertes humaines et matérielles.
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