Alors que des manifestations et occupations de campus ont conduit à des interventions de police, le président américain veut préserver le droit de manifester tout en condamnant les violences.
Le président Joe Biden a pris la parole jeudi pour s’adresser aux manifestants pro-palestiniens dans les universités américaines. Alors que des images de forces de l’ordre évacuant des campements sur les campus de Columbia et UCLA ont suscité l’indignation, le chef de l’État a tenu à rappeler certains principes.
“Nous ne sommes pas une nation autoritaire qui fait taire les gens ou qui écrase la contestation”, a-t-il déclaré, soulignant que les “protestations pacifiques s’inscrivent dans la meilleure tradition de la manière dont l’Amérique réagit aux questions importantes”.
Cependant, Biden a aussi prévenu que le “vandalisme, la violation de propriété ou l’occupation de campus ne sont pas pacifiques”. Selon lui, les étudiants ont le droit d’être sur un campus “en sécurité” et de poursuivre leurs études sans craindre “les discours de haine comme l’antisémitisme et l’islamophobie”.
Pris entre son aile gauche favorable aux manifestants et les républicains l’accusant de laxisme, le président a donc cherché à trouver un équilibre, défendant le droit de manifester tout en condamnant fermement les débordements. Une position d’équilibriste alors que la crise au Proche-Orient continue d’alimenter les tensions sur les campus américains.
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