Le jeudi 12 avril 2024, le Ministre de la Santé, Prof. Benjamin HOUNKPATIN, accompagné de Madame Véronique TOGNIFODÉ, Ministre des Affaires sociales, Madame Éléonore YAYI LADEKAN, Ministre de l’Enseignement supérieur, et Madame Huguette BOKPÈ GNANCADJA, Présidente de l’Institut National de la Femme, a organisé une session de sensibilisation sur les violences basées sur le genre dans les écoles de santé.
Cette initiative vise à lutter contre les violences basées sur le genre qui peuvent sévir à la fois dans les établissements d’enseignement supérieur et dans les hôpitaux. À travers cette démarche, les ministres et la Présidente de l’Institut National de la Femme ont souhaité combattre l’ignorance persistante de la loi sur la prévention et la répression des infractions liées au sexe.
L’objectif principal de cette sensibilisation, qui a rassemblé des centaines d’étudiants ainsi que des enseignants de la Faculté des Sciences de la Santé, de l’INMES et d’autres institutions de santé, est de susciter une prise de conscience collective parmi tous les acteurs de la chaîne de l’éducation.
À l’issue de ces échanges, un « Manifeste » a été adopté, contenant deux résolutions majeures : l’éthique de l’enseignant éducateur et le devoir de dénonciation des étudiants victimes de harcèlement. Le Ministre de la Santé a dressé un tableau préoccupant de la situation en milieu universitaire et hospitalier en ce qui concerne les violences basées sur le genre. Il a exprimé sa préoccupation quant à la formation de la relève, car la majorité des étudiants sont des femmes. Il a notamment évoqué le harcèlement comme un mal insidieux qui affecte le moral et la psychologie de ces jeunes âmes innocentes.
Les ministres du Gouvernement ont tour à tour informé, sensibilisé et éduqué les participants sur la nécessité d’une prise de conscience à tous les niveaux. La Présidente de l’Institut National de la Femme a mis l’accent sur les dispositions légales encadrant ces actes de violence, évoquant notamment la compétence de la CRIET dans les cas de harcèlement sexuel ou de viol commis par des enseignants envers des étudiantes.
Les débats qui ont suivi ont été enrichissants, permettant à chaque acteur de mieux comprendre le contenu de la loi et de prendre des mesures appropriées en vue de son respect. Les étudiants et les parents d’étudiants ont été invités à dénoncer toute situation de harcèlement en contactant le numéro d’écoute de l’INF : 51.07.88.88.
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