Depuis 2016, le Bénin, sous la présidence de Patrice Talon, a entrepris une transformation majeure de son secteur pétrolier.
Longtemps marqué par la vente informelle de carburant (« Kpayo ») et des procédures administratives lourdes, le secteur bénéficie désormais de réformes qui en améliorent la compétitivité et l’accessibilité.
Le nombre de stations-service qui respectent les normes a presque doublé, passant de 175 en 2016 à 321 en 2023. Cette modernisation vise à réduire la dépendance à l’informel et à offrir des services plus sûrs et organisés.
Par ailleurs, un système de subventions a été instauré pour préserver le pouvoir d’achat. Entre 2021 et 2023, le gouvernement a investi environ 210 milliards de FCFA dans ces subventions, dont 133 milliards en 2022.
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Avant ces réformes, les contraintes administratives, telles que des délais d’obtention d’agréments pouvant atteindre six mois et un capital social obligatoire de 300 millions de FCFA, freinaient les investisseurs.
Aujourd’hui, les procédures sont dématérialisées, réduisant le délai à un mois et supprimant l’exigence de capital minimum.
Une autre initiative phare est l’intégration du secteur informel à travers la création de mini-stations. Cette démarche inclusive permet une transition progressive vers une distribution organisée et sécurisée.
Grâce à ces réformes, le Bénin montre la voie d’un développement durable de son secteur pétrolier, tout en consolidant son attractivité pour les investisseurs et en répondant aux besoins de sa population.
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