jeudi 30 janvier 2025

Bénin : Olivier Boko réagit aux réquisitions du ministère public

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L’homme d’affaires Olivier Boko n’a pas tardé a réagir aux réquisitions du ministère public dans le dossier « complot contre l’autorité de l’Etat », ce jeudi 30 janvier 2025.

Ce dernier accusé de vouloir organiser un coup d’État contre le président Patrice Talon, risque  une peine de 10 ans de prison ainsi qu’une lourde amende.

Après les réquisitions, Olivier Boko a pris la parole et a fermement contesté les accusations portées contre lui, clamant son innocence.

Dans sa déclaration, l’homme d’affaires a relaté les circonstances de son arrestation. Il a expliqué qu’il se rendait au domicile du président de la République en pyjama et en sandalettes, lorsqu’il a été interpellé par la police.

Initialement, il a cru être victime d’un braquage, avant de se rendre compte qu’il était bien la cible d’une arrestation. Selon lui, alors qu’il se trouvait à proximité de la résidence présidentielle, il avait remarqué qu’il était suivi par des véhicules roulant à grande vitesse.

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Pensant qu’ils cherchaient simplement à le dépasser, il n’a pas soupçonné qu’ils venaient en réalité pour l’arrêter.

Boko a poursuivi en précisant que l’arrestation s’est produite alors qu’il était encore au volant de son véhicule, devant sa résidence, et que son épouse était présente ce soir-là. Ce récit concorde avec les informations rapportées par ses avocats peu après l’incident.

L’homme d’affaires a insisté sur le fait qu’il n’était en rien lié à une tentative de coup d’État et a réfuté l’idée d’avoir eu l’intention de perturber le processus politique en cours, notamment concernant la composition du Conseil économique et social (CES).

L’accusé a également souligné que le commandant de la Garde républicaine, présent lors de l’audience, avait affirmé n’avoir jamais discuté de projet de coup d’État avec lui, ce qui renforce sa version des faits.

Face à la gravité des accusations et aux réquisitions sévères du procureur spécial, Olivier Boko a maintenu son innocence. Il a affirmé que l’affaire contre lui était « cousue de fil blanc » et a appelé la Cour à ne pas tenir compte des réquisitions du ministère public.

« Je suis innocent, cette histoire est monté de toute pièce », a-t-il déclaré, selon les propos rapportés par Bip radio.

Dans un dernier message adressé au procureur spécial, Olivier Boko a précisé qu’il ne nourrissait aucune animosité envers les autorités, malgré les accusations lourdes qui pèsent contre lui.

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