L’attaque meurtrière du 8 janvier près du « Point Triple », à la frontière entre le Burkina Faso, le Niger et le Bénin, continue de marquer les esprits. Face à cette tragédie, l’ancien président béninois Nicéphore Soglo a pris la parole pour rendre hommage aux soldats tombés et proposer des pistes pour renforcer la sécurité nationale.
Dans une déclaration empreinte de gravité, il a exprimé sa solidarité envers les familles endeuillées et les soldats blessés. « À quelques heures de la fête des religions endogènes, notre pays a été endeuillé par une odieuse attaque terroriste au Nord. Je m’incline devant la mémoire de ces héros morts pour la patrie », a-t-il affirmé.
Nicéphore Soglo a exhorté le gouvernement à intensifier son soutien aux familles touchées et à investir davantage dans la montée en puissance de l’armée nationale.
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Il a souligné l’importance de renforcer les capacités des Forces de défense et de sécurité (FDS) face à la menace croissante des groupes terroristes, tels que le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda, qui a revendiqué l’attaque.
Plaidoyer pour une coopération régionale
L’ancien président a également mis l’accent sur la nécessité d’une coopération renforcée avec les pays voisins, rappelant sa visite au Niger en 2024, où il avait plaidé pour une meilleure coordination dans la lutte contre le terrorisme. Selon lui, seule une approche régionale peut venir à bout de cette menace transnationale.
Par ailleurs, Nicéphore Soglo a encouragé l’armée béninoise à s’inspirer des figures historiques nationales telles que Gbêhanzin et Bio Guera pour relever ce défi. « Ensemble, ne laissons pas notre pays devenir un terrain de terreur. Je suis persuadé que le Bénin triomphera », a-t-il conclu.
Le bilan officiel de cette attaque, initialement établi à 28 morts, a été révisé à 30. Cette attaque marque la perte la plus importante pour les forces armées béninoises depuis 2021.
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