Le Bénin est en deuil. L’éminent professeur et ancien ministre de l’Enseignement Supérieur, Osseni Kémoko Bagnan, reconnu pour son engagement dans le domaine de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a cassé sa pipe.
En effet, le défunt a marqué la politique éducative du pays en occupant le poste de ministre par intérim à plusieurs reprises, notamment entre 2005 et 2006, au sein du gouvernement béninois.
Professeur à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), Osseni Kémoko Bagnan s’est également distingué par sa carrière académique, notamment en tant que chercheur. L’homme a contribué de manière significative au développement de la recherche scientifique au Bénin, en publiant plusieurs travaux de référence dans des domaines liés à la médecine et aux sciences de la santé.
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Parmi ses publications notables figure une étude sur la nécrose cutanée des seins, observée chez une gestante ayant utilisé une mixture traditionnelle à base de potasse. Cette étude, qui explore les dangers des pratiques de soins non conventionnelles, a attiré l’attention sur les risques sanitaires liés à certaines traditions.
Une autre de ses publications majeures porte sur le cancer ulcéré du sein chez la femme à Cotonou. Cette recherche mettait en évidence les spécificités du cancer du sein et vise à sensibiliser le public et les professionnels de la santé sur cette maladie dévastatrice.
Au-delà de son rôle d’enseignant et de chercheur, Osseni Kémoko Bagnan a été un acteur clé dans la gestion de l’enseignement supérieur au Bénin, apportant une contribution durable à l’amélioration du système éducatif et à la valorisation de la recherche scientifique dans son pays.
Repos à l’âme du disparu et nos condoléances à sa familles et ses proches.
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