Soupçonné d’être “Frère Hounvi”, Steve Amoussou a comparu ce lundi 18 novembre 2024 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) pour « harcèlement par voie électronique » et « publications de fausses nouvelles ».
Dès l’ouverture du procès, l’accusé a exprimé ses regrets, déclarant : « On ne peut pas hériter de ma personne sans hériter des conditions de mon arrestation », en référence à son enlèvement à Lomé (Togo) en août 2024 par un groupe de jeunes pratiquant des sports de combat, qui l’accusaient d’escroquerie.
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Cette position a été reprise par sa défense, représentée par Maître Hermann Yenofan, qui a qualifié l’arrestation de son client de « rapt » et a souligné « la nullité de la procédure ». Les avocats ont, par conséquent, demandé sa mise en liberté.
Cependant, le ministère public a rétorqué que « le débat ne devrait pas porter sur les conditions d’arrestation », celles-ci ayant déjà été examinées. La cour a décidé de reporter l’audience pour statuer sur les exceptions soulevées par la défense.
Il s’agit du deuxième renvoi de l’affaire, après un premier report en octobre 2024.
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