Le ministre des Enseignements Secondaires, Techniques et de la Formation Professionnelle, Chabi Kouaro Yves, a perdu la vie dans un tragique accident de la route survenu dans la soirée du jeudi 20 février 2025. L’accident s’est produit aux environs de 21 heures sur la Route Nationale Inter-États n°2, à la sortie nord du village de Badékparou, dans la commune de Tchaourou.
Le ministre se rendait à Parakou en compagnie de son épouse, de son garde du corps et de son chauffeur, afin de participer à la 26ᵉ édition de la Journée Internationale de la Langue Maternelle. D’après les premiers éléments de l’enquête, leur véhicule, un Nissan Patrol immatriculé CE 9531 RB, a tenté de dépasser un camion de marque Scania. Pris certainement de court par l’arrivée d’un autre véhicule en sens inverse, le chauffeur a tenté de se rabattre mais a violemment percuté l’arrière du camion.
Le bilan humain est lourd : le ministre et son garde du corps, le sergent Kawepo Sabi Christian, ont perdu la vie sur le coup. Le conducteur, blessé au poignet et souffrant de douleurs thoraciques, ainsi que l’épouse du ministre, miraculeusement indemne, ont été évacués vers l’Hôpital d’Instruction des Armées (HIA) de Parakou.
Ironie du sort, ce drame survient près de deux ans après un autre accident grave impliquant le ministre Chabi Kouaro Yves. À l’époque, il avait échappé de justesse à la mort, bien que son véhicule de fonction ait été totalement détruit. Ce nouvel accident lui aura malheureusement été fatal.
Les autorités se sont rapidement rendues sur les lieux du drame, parmi lesquelles la Vice-Présidente du Bénin et le président de son parti Union Progressiste le Renouveau, Joseph Djogbénou. Une enquête a été immédiatement ouverte par les autorités pour établir les responsabilités et déterminer les circonstances exactes de cette tragédie qui endeuille le gouvernement béninois.
La rédaction de Nasuba Infos présente ses sincères condoléances au peuple béninois, à la famille du ministre, à ses collègues du gouvernement ainsi qu’au chef du gouvernement, Patrice Talon, en cette douloureuse épreuve.
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