Après l’attaque de Banikoara, qui a coûté la vie à une trentaine de militaires et fait plusieurs blessés, le président de la République a convoqué, le 21 janvier 2025, une réunion avec la hiérarchie militaire afin de faire la lumière sur cet événement dramatique et de réorganiser le système de défense dans la région nord du pays.
Durant cette réunion de deux heures, à laquelle ont participé les chefs d’état-major de l’armée de terre, de la marine et des forces aériennes, le Chef de l’État et les responsables militaires ont analysé les dysfonctionnements ayant conduit à cette attaque.
Pour renforcer l’efficacité des actions offensives et défensives, le commandant du fuseau nord, en charge de la région du Point Triple, a été remplacé par un nouvel officier.
À l’issue de ce conclave militaire, de nouveaux conseillers techniques ont également été nommés auprès du Chef d’état-major général (CEMG) :
• Le Colonel Abdouli Bariou Akin-Ola Alao Salou a été promu conseiller technique auprès du CEMG.
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• Le Colonel Gilbert Lossitodé devient conseiller technique chargé des infrastructures et de la lutte contre les engins explosifs improvisés.
Pour rappel, le Chef d’état-major des Forces armées béninoises (FAB), le Général de division Fructueux Gbaguidi, s’était entretenu, le 13 janvier dernier à Cotonou, avec les hauts responsables militaires pour évaluer les causes de cette attaque et définir les mesures à prendre.
Il a été unanimement souligné que l’un des maillons faibles du dispositif reste l’absence de coopération militaire entre le Bénin et ses voisins, le Niger et le Burkina Faso. Cette lacune favorise la porosité des frontières et facilite l’incursion des groupes terroristes dans la région.
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