Les conditions de vie dans les prisons et maisons d’arrêt au Bénin ont fait l’objet d’un débat intense sur la toile après la publication d’un rapport d’Amnesty International.
D’après ce rapport, les personnes en détention dans les prisons du pays vivent dans des conditions difficiles, notamment en raison de la surpopulation, du manque d’accès à l’eau potable et aux soins médicaux.
Ce sujet a donc été évoqué par le porte-parole du gouvernement lors d’une séance d’échange sur les réalisations de l’exécutif. En effet, l’homme a reconnu ces problèmes et a souligné les efforts entrepris pour améliorer la situation.
À l’en croire, depuis 2016, le nombre de repas quotidiens pour les détenus est passé de un à deux, avec une valeur augmentée de 200-300 FCFA à 600 FCFA par repas. Le prix journalier pour la restauration d’un prisonnier au Bénin est donc de 1200 FCFA.
Cependant, malgré ces améliorations, la surpopulation carcérale reste un problème majeur, avec un taux d’occupation atteignant 298,85% dans certaines prisons. Selon Wilfried Léandre Houngbédji, des actions seront menées pour dépeupler les prisons.
« Nous avons des projets de construction de nouvelles prisons modernes tout en améliorant les autres construits », a-t-il affirmé ce dimanche 22 septembre 2024 sur la radio Peace Fm.
Rappelons que les chiffres communiqués récemment sur la surpopulation carcérale s’affichent comme suit : 18 566 hommes, 607 femmes et 390 mineurs.
Pour François Hounkpè, directeur de l’Agence pénitentiaire, ces chiffres traduisent « une crise de surpeuplement ou de surpopulation carcérale ».
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