jeudi 5 décembre 2024

Bénin : Arrivée à Cotonou de la première vague des 267 migrants rapatriés d’Algérie

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Face aux dangers de la migration clandestine et aux conditions de vie difficiles, plusieurs ressortissants béninois bloqués en Algérie ont décidé de rentrer volontairement dans leur pays. Le mardi 3 décembre 2024, une première vague de 150 personnes est arrivée à Cotonou.

La deuxième vague, comprenant 117 migrants, est attendue demain, 5 décembre 2024. Ce retour volontaire a été organisé par le gouvernement béninois en collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et les autorités algériennes.

Une hausse préoccupante des flux migratoires

Les flux migratoires continuent de croître en Méditerranée occidentale. De nombreux jeunes Africains rêvent de rejoindre l’Europe, souvent en transitant par les pays du Maghreb. Cependant, ces migrants sont confrontés à des réalités brutales : exploitation par des réseaux criminels, conditions de vie précaires, et répression des autorités locales.

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Les pays de transit comme l’Algérie, le Maroc, la Tunisie ou la Libye, adoptent parfois des mesures coercitives pour contenir la migration clandestine, qui exerce une pression sur leurs économies locales. Malheureusement, ces actions ne dissuadent pas toujours les candidats à l’exil et portent souvent atteinte aux droits de l’homme.

Vers des solutions durables

Il est impératif de mettre en œuvre des solutions intégrées, avec une forte implication de l’Union africaine, pour que la Méditerranée cesse d’être un cimetière pour la jeunesse africaine. Bien que plusieurs initiatives aient été lancées par des pays africains et l’Union européenne pour endiguer ce fléau, les résultats restent insuffisants.

La réponse passe par une approche globale, associant des actions bien réfléchies et adaptées aux réalités locales. La solution repose avant tout sur une prise de conscience collective des pays africains quant aux causes profondes de la migration : pauvreté, chômage, insécurité, et manque de perspectives. En s’attaquant efficacement à ces défis, il sera possible de freiner ce phénomène et de préserver la jeunesse du continent.

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