Première démonstration de force contre Donald Trump depuis son retour au pouvoir. Des milliers d’Américains sont descendus dans les rues ce samedi 5 avril 2025, pour dénoncer ce qu’ils qualifient d’« accaparement du pouvoir » par l’administration républicaine. De Washington à Denver, en passant par Boston, Houston et New York, les manifestants ont crié leur rejet d’une gouvernance jugée autoritaire.
Au National Mall, cœur symbolique de la démocratie américaine, la foule brandissait des pancartes frappées de messages forts : « Le fascisme est arrivé », « La démocratie n’est pas à vendre », ou encore « Pas de roi aux USA ». Parmi eux, des retraités, des étudiants, des familles, et des élus démocrates, comme Jamie Raskin, qui a fustigé « un dictateur sabotant l’économie ».
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À Washington, la mobilisation a dépassé les 20.000 personnes attendues selon les organisateurs. Partout, l’inquiétude grandit : coupes dans les aides sociales, licenciements massifs de fonctionnaires, attaques contre la recherche et l’éducation. Le tout, sous un pouvoir exécutif qui s’arroge des prérogatives sans précédent, encouragé par un Elon Musk propulsé par Donald Trump à la tête d’organismes clés.
Les initiatives citoyennes comme Indivisible dénoncent une démocratie menacée. « Donald Trump et Elon Musk pensent que ce pays leur appartient », peut-on lire dans leur communiqué. À travers le pays, et même à l’étranger, des voix s’élèvent pour dire non.
Pour beaucoup, cette mobilisation ne suffira pas. « Les gens ne réagissent que lorsqu’ils sont directement touchés », estime Annette, 39 ans, récemment licenciée. Mais pour l’heure, un message clair a été envoyé : les Américains ne veulent ni d’un roi, ni d’un régime autoritaire. Pas sur leur sol.
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