Au Burkina Faso, le gouvernement du président Ibrahim Traoré inaugure une nouvelle ère d’interdiction. En effet, le ministère de la Sécurité du pays tire la sonnette d’alarme face à la prolifération de contenus malveillants sur les réseaux sociaux.
Dans un communiqué officiel, il dénonce des publications qui exaltent le terrorisme et propagent des fausses informations dont le but serait de déstabiliser les efforts de reconstruction nationale.
Ces messages, diffusés sous forme de textes, photos ou vidéos, constituent une menace grave pour la paix et la cohésion sociale, selon le Ministère.
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Ils cherchent donc à saper le moral des forces de défense et de sécurité, ainsi qu’à manipuler l’opinion publique pour semer confusion et méfiance.
Selon le ministère, le Code pénal burkinabè prévoit des sanctions sévères pour de telles pratiques, notamment à travers ses articles 312-11 à 312-16. Par ailleurs, des enquêtes sont en cours pour traquer les auteurs de ces actes.
Le Ministère appelle la population à ne pas relayer ces contenus et à signaler toute publication suspecte via la plateforme numérique « Alerte BCLCC ».
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