Suite aux pluies diluviennes et à la montée du fleuve Niger, des pertes matérielles et humaines ont été enregistrées dans plusieurs localités nigériennes. Pour soulager les sinistrés, l’Algérie a déployé une importante aide humanitaire au Niger.
À cet effet, depuis lundi, les autorités algériennes ont mis en place un pont aérien, et quatre avions militaires ont décollé de la base aérienne de Boufarik, chargés de vivres, de médicaments et de matériel d’urgence fournis par le Croissant-Rouge algérien.
Ce soutien immédiat aux populations sinistrées témoigne de la solidarité entre les deux pays, bien que leurs relations ne soient pas au beau fixe ces derniers jours.
Ce à quoi nous assistons au Niger pourrait encore s’aggraver. En effet, les services météorologiques craignent une forte dégradation de la situation.
Le niveau des eaux du fleuve Niger à la station de Niamey a atteint la cote critique de 620, ce qui a poussé les autorités à déclencher une alerte rouge pour les populations riveraines.
Face à cette situation, Maigari Issoufou, hydrologue au centre Agrhymet de Niamey, a mis en garde contre de « possibles ruptures de digue », soulignant que les conditions météorologiques actuelles, favorables au développement de systèmes pluvio-orageux, augmentent le danger pour les habitants vivant dans le lit majeur du fleuve.
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