En Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara maintient le suspens sur sa candidature ou non à la présidentielle de 2025. Lors de la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux au corps diplomatique, ce mercredi 8 janvier à Abidjan, le président ivoirien a fait une déclaration qui laisse entrevoir des incertitudes quant à son avenir politique.
Dans son intervention, le chef de l’État, âgé de 83 ans, a évoqué son désir de continuer à servir la Côte d’Ivoire, tout en rappelant son ambition de céder le flambeau à une nouvelle génération de leaders.
« Il y a cinq ans, dans cette même salle, j’avais indiqué que je souhaitais passer la main à une nouvelle génération. Aujourd’hui, je peux dire que j’ai bien fait d’accepter la proposition de mon parti », a-t-il déclaré, faisant allusion à sa décision polémique de briguer un troisième mandat en 2020.
Cependant, Alassane Ouattara a tenu à rassurer son auditoire sur sa santé et sa capacité à gouverner. « À la date d’aujourd’hui, je n’ai pas encore pris de décision. Mais rassurez-vous, je suis en pleine santé et désireux de servir mon pays », a-t-il ajouté.
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Le président a également souligné la richesse du vivier de talents au sein du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), le parti au pouvoir. « Je confirme encore que mon parti dispose d’une demi-douzaine de candidatures qui sont dans cette salle », a-t-il affirmé, sans donner davantage de détails sur les personnalités en question.
Ces propos relancent le débat autour de la transition politique en Côte d’Ivoire, alors que le pays s’apprête à entrer dans une nouvelle phase électorale. Le RHDP, qui domine largement l’échiquier politique, pourrait voir émerger des figures montantes prêtes à succéder au président Ouattara.
Toutefois, si Alassane Ouattara choisit de ne pas briguer un quatrième mandat, la bataille pour sa succession au sein du RHDP s’annoncera déterminante pour l’avenir politique du pays. En attendant sa décision, prévue d’ici quelques mois, les spéculations continueront d’alimenter les discussions tant au sein de la classe politique que parmi les citoyens ivoiriens.
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