Le 30 janvier, la ministre sud-africaine de la Défense, Angie Motshekga, a révélé un avertissement sévère adressé au Rwanda par le président Cyril Ramaphosa.
Ce dernier a averti Kigali que toute attaque contre les troupes sud-africaines déployées en République Démocratique du Congo (RDC) serait perçue comme une déclaration de guerre.
Ces déclarations interviennent après la mort de 13 soldats sud-africains dans l’est du pays, près de Goma, dans une attaque présumée impliquant l’armée rwandaise.
L’Afrique du Sud, qui fait partie des forces de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en RDC, mène des opérations militaires pour soutenir le gouvernement congolais dans sa lutte contre les groupes armés.
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Le président Cyril Ramaphosa a clarifié que la présence sud-africaine en RDC ne visait pas à s’attaquer à un autre État, mais à stabiliser la région face aux violences croissantes.
Cependant, les relations entre Pretoria et Kigali se tendent. Le président rwandais Paul Kagame a, de son côté, affirmé que la situation pourrait évoluer vers une confrontation militaire avec l’Afrique du Sud.
Selon lui, ce pays prend part au conflit en RDC en menant des offensives contre des groupes armés que le Rwanda considère comme des menaces. Paul Kagame a aussi reproché à Pretoria de coopérer avec certains groupes qui, selon lui, agissent contre les intérêts rwandais.
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